La fièvre

Publié le par MAX HEADROOM

Quelqu'un de bien
(La febbre)

un film de Alesandro D'Alatri
Site officiel 

ANNECY CINEMA ITALIEN 2005
Prix Sergio Leone
Festival du Film de Siviglia 2005 : Premier Prix
Festival du Film International de Chicago 2005 : En compétition
Festival des Films du Monde de Montréal 2005 : Compétition Mondiale
Festival du Film International d'Inde 2005 : Cinéma du Monde

Envie de travailler ? Facile à dire, beaucoup moins à réaliser. Mario, jeune provincial, le découvrira à son tour lorsqu'il sera confronté à une véritable première expérience de travail. Il vit chez sa mère qui est veuve. Il forme le projet de créer une discothèque avec un groupe de copains. Mais ce projet devient inopinément un projet municipal dans lequel Mario ne va pas retrouver son état d'esprit d'entrepreneur. Seuls l'amour pour Linda et un pas de plus vers la maturité feront « tomber sa fièvre ».

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Avec La Febbre, Alessandro D'Alatri, né en 1955 et réalisateur de Sanza Pelle, signe un très beau film générationnel. Témoignant du même sens dramaturgique et du même goût pour le récit que Tullio Giordana de Nos plus belles années. D'Alatri confronte les idéaux d'un trentenaire désoeuvré à la réalité de l'Italie contemporaine et à la dimension ubuesque de la bureaucratie. On s'attache aux pas de ce personnage complexe pendant plus de deux heures, suspendu à la moindre de ses décisions. (...) "Grâce à un scéranio tiré au couteau et à des trouvailles visuelles souvent hilarantes, La Febbre évoque parfois l'Ettore Scola des années 70." (...) "Signalons que les comédiens sont tous époustouflants de naturel."
POSITIF

Une fièvre au goût de romance sous acides.

Le couple encore mais sous des feux plus heureux. Avec La Febbre, Alessandro D’Alatri définit lui même son film comme une déclaration d’amour et de rage envers son pays. L’amour d’abord, où les plus vieux clichés peuvent parfois s’avérer les meilleurs. D’Alatri convoque pelle mêle vespa, poèmes et promenade en barque. Tous deux sont beaux, jeunes, et souriants. Lui, apprenti architecte qui bâtie, invente, rêve et vit toujours chez sa mère. Elle, go-go danseuse la nuit, s’apprête à partir aux Etats-Unis finir sa thèse sur le poète Derek Walcott. Un fils sort des jupes de sa mère pour se glisser sous celles de sa copine. Un couple se sépare dans une gare puis se retrouve et s’aime. C’est aussi ça le cinéma : un film de lucioles pour mieux aimer la vie.

Publié dans cinetampes

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