Progamme 29 août au 16 octobre

Publié le par MAX HEADROOM



DIALOGUE AVEC MON JARDINIER
 
de Jean Becker
 

avec Daniel Auteuil, Jean-Pierre Daroussin, Fanny Cottençon…

 

France – 2006 – 1h50 - couleur

Ayant acquis une honnête réputation de peintre parisien, un quinquagénaire fait retour aux sources et revient dans le centre de la France profonde prendre possession de la maison de sa jeunesse. Autour de la bâtisse s'étend un assez grand terrain qu'il n'aura ni le goût, ni le talent d'entretenir.
Aussi fait-il appel à candidature, par voie d'annonce locale. Le premier candidat (qui sera le bon) est un ancien complice de la communale, perdu de vue et ainsi miraculeusement retrouvé. Il sera le jardinier.
Le côtoyant au long des jours, le peintre découvre un homme qui d'abord l'intrigue puis l'émerveille par la franchise et la simplicité de son regard sur le monde...
Jean Becker a instauré un dialogue qui débouche sur une belle histoire d'amitié peinte par petites touches impressionnistes. Il a surtout choisi Daniel Auteuil et Jean-Pierre Darroussin, deux acteurs sensibles, subtils et complémentaires.
 

PERSEPOLIS   Sélection Officielle Cannes 2007 – Prix du Jury

Film d’animation réalisé par Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud
France – 2005 – 1h35 – couleur
Adaptation sur grand écran des quatre albums de bande dessinée homonymes écrits et dessinés par Marjane Satrapi.
Téhéran 1978 : Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit avec exaltation les évènements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah.
Avec l'instauration de la République islamique débute le temps des "commissaires de la révolution" qui contrôlent tenues et comportements. Marjane qui doit porter le voile, se rêve désormais en révolutionnaire.
Avec ce film, l'animation française s'ouvre, avec bonheur, à un genre inédit : l'autofiction : adaptation libre et fidèle [de la BD] : même réalisme stylisé, sur la forme ; un plus grand souci d'universalité, sur le fond. Le tout porté par un humour ravageur.

LES DAMES DE CORNOUAILLES
de Charles Dance
Avec Judi Dench, Maggie Smith, Natascha McElhone, Daniel Brühl
GB – 2006 – 1h43 – couleur – VOST 
Deux soeurs d'un certain âge, Janet et Ursula Widdington, vivent dans une petite ville tranquille sur la côte de Cornouailles.
Un matin, après une violente tempête, elles découvrent Andrea, un jeune homme échoué sur la plage et gravement blessé. Sa présence dans le foyer des deux dames réveille des désirs enfouis chez Ursula, et l'instinct maternel de Janet. Elle provoque également la suspicion et la peur dans la région, en cette époque d'avant-guerre en Europe. Mais lors de son séjour, les soeurs découvrent ses véritables origines, ses talents de violoniste virtuose, et s'embarquent dans une aventure jusque-là inimaginable.
Charles Dance fait ici des débuts de réalisateur prometteurs. Il est des mieux servi par deux grandes dames, Judi Dench et Maggie Smith. Révélé par Goodbye Lenine, Daniel Brühl est parfait lui aussi.
 
ROMAN DE GARE
de Claude Lelouch
France – 2006 – 1h43 - couleur
Judith Ralitzer, femme fatale, auteur à succès, est en quête de personnages pour son prochain best-seller. Un tueur en série vient de s'échapper de la prison de la santé ! Huguette, midinette, coiffeuse dans un grand salon parisien, va changer leur destin. Il y a des rencontres plus fatales que d'autres...
On y retrouve les qualités d'un bon film de Claude Lelouch : la manigance se prend les pieds dans l'invraisemblance feuilletonesque et les acteurs sont visiblement heureux de renchérir à la limite de la caricature… Un distrayant plaisir n'est est pas moins au rendez-vous.                                                Le Monde        

Dans le cadre du FESTIVAL :    VILLES ET TOILES

     Cinéma – Littérature – Photographies – Arts Plastiques 

                 Du 8 septembre au 16 octobre 2007

Evry - Mairie / Chamarande - Centre d’art contemporain

Ris-Orangis – Les Cinoches / Brétigny – Ciné 220

Etampes – CINEtampes.     

 
EDVARD MUNCH de Peter Watkins     mardi 11 septembre à 20h00
 

Watkins explique très précisément le contexte social car il porte en germe sa propre négation qui est la Bohème, groupement d’artistes anarchistes qui ruent dans les brancards et veulent révolutionner l’art et la société. C’est cette famille que se choisit tout d’abord Munch, et le réalisateur décrit en profondeur la visée politique de ces artistes car elle est l’une des composantes essentielles de l’œuvre du peintre.

(Conférence de Franck Senaud, Docteur en histoire de l’art). 

 
FELLINI ROMA Cinéma/Patrimoine Dimanche 16 sept à 20h30
de Federico Fellini
Italie – France – 1972 – 2h08 – couleur - VO
La vie à Rome de 1930 a nos jours vue par un de ses admirateur, Federico Fellini.
Fellini Roma ne comporte pas de narration classique. La chronologie n'est pas linéraire, passant des années 70 aux années quarante et il n'y a pas de personnage principal en-dehors de la capitale : ROMA

(Conférence de Aude Garnerin, artiste et archiviste).


CYCLE CINEMA NEOREALISTE ITALIEN
Du 19 au 25 septembre 2007
LE JARDIN DES FINZI-CONTINI
Italie – Allemagne – 1971 – 1h34 – couleur – VO – copie restaurée -  juillet 2007
Italie, 1938. Ayant entrepris depuis peu de se convertir à l'antisémitisme, le régime fasciste multiplie les mesures vexatoires contre les Juifs italiens. Mais la famille Finzi-Contini, pilier de l'aristocratie de Ferrare depuis des générations, ne croit pas à l'imminence de la menace. Les deux enfants adultes, Micól et Alberto, aiment bien donner des parties et jouer au tennis dans l'immense parc qui entoure le palazzo familial. Comme les clubs sportifs viennent d'être interdits aux Juifs, des jeunes gens de milieux plus modestes sont désormais invités à jouer dans le jardin des Finzi-Contini. C'est ainsi que Giorgio a l'occasion de rencontrer la lointaine Micól et tombe peu à peu amoureux d'elle, qui lui en préfère un autre, cependant qu'hors des murs, le pire se prépare...
Le Jardin des Finzi-Contini fait partie des chefs-d'oeuvre du néoréalisme italien, dont son réalisateur Vittorio De Sica est le principal chef de fil.  
 
ETE VIOLENT
de Valério Zurlini
Italie – France – 1959 – reprise juillet 2006 – 1h40 – couleur – VO
Eté 1943. Carlo, fils d'un dignitaire fasciste, passe des vacances loin de la guerre, à Riccione. Il y rencontre Roberta, jeune veuve d'un officier de marine et mère d'une petite fille. Ils tombent follement amoureux. Le 25 juillet, la radio annonce la chute de Mussolini, le peuple envahit la rue et le père de Carlo doit fuir. Il veut entraîner son fils, mais Carlo choisit de rester avec Roberta malgré le danger.
Le réalisateur Valerio Zurlini s'est inspiré de Roberto Rossellini pour le réalisme avec lequel il traite le côté historique et dramatique d'Un été violent mais aussi de Michelangelo Antonioni dans l'approche sensible du film et sa vision du milieu bourgeois. Mais c'est surtout à Luchino Visconti et à son "cinéma anthropomorphique" qu'il fait référence dans son traitement d'une histoire d'amour sur fond d'évènements historiques.


BOXES
de Jane Birkin
Avec Géraldine Chaplin, Michel Piccoli, Jane Birkin , Natacha Régnier…
France – 2006 – 1h35 – couleur
Un bord de mer en Bretagne : Anna, cinquante ans, anglaise, emménage dans sa nouvelle maison. Les pièces sont envahies de « boxes », les cartons de déménagement qui renferment mille objets, mille souvenirs…
C’est assez rare finalement, un auteur qui se livre comme ça, avec tant de sincérité. Parce qu’il faut dire qu’elle y va tout entière, Jane Birkin, elle les ouvre grand ses « boxes », ses cartons pleins de ses vies multiples, qu’on devine aussi tumultueuses que passionnées, aussi douloureuses que complexes. C’est vrai. Comment faire pour être mère quand on vit un nouvel amour, comment faire avec nos chers disparus, comment peut-on continuer à les aimer sans qu’ils occupent tout l’espace, sans qu’ils bousculent les vivants ?. Comment faire avec ses filles quand soi-même on a encore des choses à régler avec sa propre mère ? Comment fait-on pour être une bonne maman, une bonne fille, une bonne épouse…
 
de Robin RENUCCI,

avec René Jauneau, Angèle Massei, Wladimir Yordanof… et tous les habitants du village Corse où le film se passe...

Corse – 2006 - 1h30 – couleur
Foutraque et rigolo, ce film atypique qui lorgne vers la Comedia dell’arte est une entreprise pas banale qui s’inscrit dans une drôle d’histoire : comment ranimer l’envie de culture et de rencontres dans un bled perdu en voie de désertification ? C’est la question fondamentale qui turlupinait, dans les années 90, Robin Renucci, que vous adorez comme comédien mais que vous connaissez peut être moins comme militant pour la réintroduction, non pas des ours, mais du théâtre dans les montagnes corses…
Dans le village en question, au moment même où tous préparent les festivités d’inauguration d’un projet de théâtre, le vieux maire meurt, et s’ensuit un joyeux bordel… Respecter les morts est une obligation, certes, mais le moment pour s’évanouir dans les éthers était décidément bien mal choisi…                                         Utopia.org
 
 
FRAGILE(S)   L’histoire d’une solitude collective
de Martin Valente

France – 2006 – 1h47 – couleur

Il y a des jours où le destin entrecroise les vies, où les solitudes s'animent sous l'effet du hasard, où un événement bouleverse le cours de plusieurs vies. Six personnages vont se croiser, se réunir, s'abandonner, se retrouver alors que rien ne les prédisposait à se rencontrer. Un lien existe pourtant entre eux. Et le destin va se charger de le leur rappeler.
Le charme de ce film mosaïque est de faire traverser le drame par des instants de comédie. Au bord des larmes, on grimace un sourire et une humanité réaliste et émouvante transparaît, un peu comme dans les comédies italiennes de la grande époque.

                                                                                                     





Publié dans cinetampes

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article