Nous, les vivants
Produit, écrit et réalisé par Roy ANDERSSON - Suède 2007 1h34 avec Jessica Lundberg, Elisabeth Helander, Björn Englund, Leif Larsson... 
Vous qui avez eu le bonheur de voir Chansons du deuxième étage, vous irez voir assurément Nous les vivants. Inutile, donc, de lire ces quelques lignes qui de toute façon ne rendront pas suffisamment hommage au talent si unique de ce grand suédois laconique. À l’approche de Noël et de ses excès bariolés, qui sont autant de pieux mensonges que l’on se fait, Roy Andersson nous invite à nous arrêter durant 1h34, à couper la radio et aller s’asseoir à une terrasse de café pour observer du monde non pas ses grandeurs mais ses détails les plus intimes, avec distanciation, humour, mais sans ironie : « Je retrouve cet attachement aux simples gestes du quotidien dans les tableaux de Millet ou van Gogh : Les Glaneuses m’intéresse autant que les batailles épiques de Delacroix. Les tableaux de Millet, dans la précision de leurs détails, témoignent d’une telle empathie que nous avons le sentiment qu’ils ne pourraient rien dire de plus important que ce qu’ils donnent à voir. »
Vous qui avez eu le bonheur de voir Chansons du deuxième étage, vous irez voir assurément Nous les vivants. Inutile, donc, de lire ces quelques lignes qui de toute façon ne rendront pas suffisamment hommage au talent si unique de ce grand suédois laconique. À l’approche de Noël et de ses excès bariolés, qui sont autant de pieux mensonges que l’on se fait, Roy Andersson nous invite à nous arrêter durant 1h34, à couper la radio et aller s’asseoir à une terrasse de café pour observer du monde non pas ses grandeurs mais ses détails les plus intimes, avec distanciation, humour, mais sans ironie : « Je retrouve cet attachement aux simples gestes du quotidien dans les tableaux de Millet ou van Gogh : Les Glaneuses m’intéresse autant que les batailles épiques de Delacroix. Les tableaux de Millet, dans la précision de leurs détails, témoignent d’une telle empathie que nous avons le sentiment qu’ils ne pourraient rien dire de plus important que ce qu’ils donnent à voir. »